Deux informations récentes relevées par l’Observatoire CIKISI soulignent les investissements faits par le groupe BASF pour s’aligner sur l’objectif de neutralité carbone de l’Union européenne pour 2050 :
D’une part, sous le nom de projet Air Liquide, BASF prévoit de développer la plus grande mission de captage et de séquestration de carbone (CCS) au monde, avec comme priorité la réduction significative des émissions de CO2 du pôle industriel du port d’Anvers.
D’autre part, BASF a annoncé qu’il regroupait l’ensemble de ses activités liées aux énergies renouvelables sous une seule entité : BASF Renewable Energy. Cette nouvelle division est chargée d’alimenter en énergie verte l’ensemble des sites de production européens du groupe. En investissant dans de nouveaux projets, tels que le développement de parcs éoliens, BASF entend s’offrir davantage de crédibilité dans le domaine.
Notons qu’il existe de nombreuses solutions de substitution aux combustibles fossiles qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre. En effet, il y a bien plus de formes d’énergies renouvelables que l’éolien : solaire, hydroélectrique, marine, géothermique, issu de la biomasse ou encore les biocombustibles.
En mai 2021, en dévoilant ses Stratégies d’intégration des systèmes énergétiques [COM(2020)0299] et d’utilisation de l’hydrogène [COM(2020)0301], le Parlement européen a exprimé son soutien à la décarbonation et au développement des énergies renouvelables dans la production d’électricité.